Là où le présent rencontre le passé - ISSN 2562-7716

Catégorie : Marc-André Éthier

Avis du CRIFPE concernant la consultation sur l’enseignement de l’histoire nationale

Par Alexandre Joly-Lavoie, Université de Montréal, Frédéric Yelle, Université de Montréal, David Lefrançois, Université du Québec en Outaouais, Marc-André Éthier, Université de Montréal, Vincent Boutonnet, Université du Québec en Outaouais et Julia Poyet, Université du Québec à Montréal, pour le Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE)[1]

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Dans leur ouvrage Le niveau monte : réfutation d’une vieille idée concernant la prétendue décadence de nos écoles, Baudelot et Establet (1989) montrent bien que la critique facile voulant que chaque génération d’élèves soit plus cancre que la précédente ne date pas d’hier et qu’elle n’est pas fondée. Le Québec n’échappe pas à cette tendance nostalgique.

Comme il fallait attribuer les maux de l’éducation (analphabétisme fonctionnel, ignorance, décrochage, générations sacrifiées, etc.) à des boucs émissaires, des cibles furent choisies dont, entre autres, le (socio)constructivisme.

Présente depuis l’annonce du Renouveau pédagogique par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MÉLS), la contestation à ce sujet s’est faite vive pour ceux qui y voyaient un détournement de l’école par les didacticiens (Baillargeon, 2009, 2013), au profit d’une « idéologie » fausse et dangereuse, dont les enfants québécois feraient les frais. Depuis, de multiples attaques ont cherché à discréditer aux yeux du public, mais aussi des universitaires et des responsables gouvernementaux, le (socio)constructivisme, présenté comme une idée sans fondements (Baillargeon, 2009 ; Gauthier, Martineau, Bissonnette et Cerqua, 2013).

Compte-rendu de la position de l’AQDHG à propos de la consultation pour le renforcement de l’enseignement de l’histoire nationale au primaire et au secondaire

Par Marc-André Éthier, Université de Montréal, pour l’Association québécoise pour la didactique de l’histoire et de la géographie (AQDHG)[1]

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M. Beauchemin et Mme Fahmy-Eid,

L’Association québécoise pour la didactique de l’histoire et de la géographie (AQDHG) a mandaté son conseil d’administration pour participer à la consultation pilotée par le comité que vous formez sur le « renforcement de l’enseignement de l’histoire nationale ». L’AQDHG regroupe une trentaine de professeurs, chargés de cours et étudiants en didactique de l’histoire et de la géographie dont la grande majorité provient du Québec. Comme suite de la rencontre du porte-parole de l’AQDHG avec vous, nous vous transmettons ce court mémoire qui résume en partie les principales réflexions suscitées par votre document visant à « ouvrir la discussion ».

Ce texte plaide en faveur du renforcement de l’histoire-problème. Il se centre sur la question des liens entre l’histoire comme science, le développement des compétences et l’éducation à la citoyenneté, liens qui furent au cœur de la présentation orale du 4 décembre, puis il réitère quelques propositions complémentaires.

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