Par Camille Robert, étudiante à la maîtrise en histoire à l’Université du Québec à Montréal, assistante de recherche au Centre d’histoire des régulations sociales (CHRS)[1] et collaboratrice pour HistoireEngagee.ca
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Affiche de la journée d’étude tenue par le Centre d’histoire des régulations sociales (CHRS) à l’Université du Québec à Montréal le 20 novembre 2015.
Le 20 novembre 2015, le Centre d’histoire des régulations sociales (CHRS) tenait une journée d’étude à l’UQAM, qui visait à penser le genre, la situation des femmes et de la famille à travers le cadre analytique des régulations sociales. Il s’agit d’une approche qui « tente de saisir les processus de transformation historique en accordant une place privilégiée à l’étude des cadres normatifs qui structurent la vie sociale, à commencer par l’État, les institutions et le droit »[2]. Le cadre des régulations sociales permet donc d’envisager le conflit social à la fois dans une dynamique d’imposition et de résistance, puis de le considérer comme moteur de changement historique[3].
Cette journée faisait suite à l’événement L’École comme institution des régulations sociales, qui, en mars dernier, avait favorisé les échanges et les réflexions communes sur une thématique reliant les intérêts de recherches des professeur-e-s, des étudiants et des étudiantes du CHRS. Organisée par Anne-Marie Buisson et moi-même, la journée « Femmes, genre et régulations sociales » a permis de rassembler des chercheuses et chercheurs en histoire, en science politique, en criminologie et en études féministes. Reprenant une formule ouverte et expérimentale, plusieurs intervenantes ont pu y exposer des questionnements de recherche et des pistes de réflexion.