Appel à communications « 1812 : une guerre qui appartenait à qui ? »

Publié le 16 octobre 2011

Le comité de rédaction

Nos amis d’Active History vous proposent de participer à un mini-colloque sur la thématique de la guerre de 1812.

Voici leur appel :

Appel pour des présentateur-trices/participant-e-s – Groupe de travail du SCH Active History, atelier public 2012 :

« 1812 : Une guerre qui appartenait à qui ? »

Le 18 juin 2012, 200 ans depuis la déclaration de guerre par les États-Unis contre la Grande-Bretagne et ses colonies,  sera le point de départ d’une période de commémorations, restaurations, reconstitutions, et construction de monuments qui marquera le bicentenaire de la guerre de 1812. Le gouvernement du Canada du premier ministre conservateur Stephen Harper, a souligné dans son discours du Trône son appui aux commémorations planifiées partout au pays. Des événements nombreux planifiés partout au pays serviront à « perpétuer les identités de guerre des unités de la milice de 1812, » et pour démontrer que, selon les mots du ministre du Patrimoine James Moore, « C’était la bataille pour le Canada. »

En plus des batailles militaires et des implications nationales de cette guerre, des historien-ne-s et des militant-e-s travaillent à adresser des questions plus larges autour de la guerre et de son impact. Quelles ont été les conséquences pour les autochtones pendant et après le conflit? Qu’en est-il de ceux qui ont refusé de se battre, du côté britannique ou américain? Comment est-ce que les différences régionales, culturelles, linguistiques, ont-elles affecté les expériences de la guerre, et est-ce que ces différences ont renforcé ou miné les récits « nationaux » axés sur la construction d’une nation? Est-ce qu’on peut, en fait, parler de « la guerre de 1812 », ou est-ce qu’on doit considérer plutôt plusieurs « guerres » vécues par des gens impliqués ou qui ont été emportés par le tumulte de la période? Comment est-ce qu’une considération des expériences plus large de cette guerre affecte-t-elle les communautés canadiennes d’aujourd’hui? De plus, comment est-ce qu’une telle considération change la façon dont l’histoire de la guerre est enseignée dans les écoles et dans d’autres sites éducationnels, comme les sites historiques et les musées? Est-ce que ces questions globales sont présentes dans ces contextes et dans l’enseignement élargie de l’histoire?

Dans l’esprit de ces questions, le Groupe de travail du Société historique du Canada (SHC) d’Active History et son partenaire, www.activehistory.ca, organise un atelier public qui se tient pendant la réunion annuelle du SHC qui, tout en étant affilié avec la réunion, veut impliquer la communauté qui accueillera l’association – celle de Kitchener-Waterloo. L’atelier impliquera des historien-ne-s, militant-e-s, enseignant-e-s, et le public sur un sujet qui est à la fois pertinent, et d’un intérêt local. Nous souhaitons des propositions pour des panels, table-rondes, et à des participations en ateliers sur les thèmes suivants :

– 1812 dans la salel de classe et au-delà. Ceci pourrait inclure des considérations des pratiques pédagogiques et des outils (médias nouveaux, sites historiques, films, etc.) et une discussion sur comment la pédagogie pourrait être améliorée;

– La politique de l’inclusion de l’exclusion et de l’identité dans les commémorations de 1812, passées et actuelles;

– Les implications plus vastes de cette guerre: au-delà des histoires des combattants, quels étaient les enjeux pour les autochtones d’un côté et de l’autre du conflit? Comment les communautés locales étaient-elles affectées par la guerre? Au-delà des récits nationaux, quel est l’héritage de la guerre de 1812?

Veuillez envoyer un résumé de 150 – 200 mots de votre présentation, en expliquant comment elle est reliée à un des thèmes, avec un court CV, au co-coordonateur du groupe de travail, à tl’adresse suivante: repaj@yorku.ca.