Là où le présent rencontre le passé - ISSN 2562-7716

Catégorie : Noémie Charest-Bourdon

Entretien avec Didier Nourrisson

Par Noémie Charest-Bourdon et Martin Robert du Centre d’histoire des régulations sociales (CHRS)

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Didier Nourrisson est professeur d’histoire contemporaine à l’Université Claude Bernard Lyon 1. Ses travaux portent principalement sur l’histoire de la santé en lien avec la consommation, particulièrement celle de l’alcool et du tabac. Il était de passage à l’UQAM le 3 avril dernier, dans le cadre d’une conférence intitulée « La santé publique, un moyen historique de réguler les sociétés », organisée par le collectif Québec Science Sociale et Santé (Q3S) et le Centre d’histoire des régulations sociales[1]


Noémie Charest-Bourdon : Vous vous intéressez aux questions de santé publique, mais vous avez d’abord réalisé des études sur l’alcool et l’alcoolisme. Comment en êtes-vous venu à investir ces champs de recherche?

Didier Nourrisson : J’ai d’abord fait une thèse d’histoire sur l’alcoolisme et l’antialcoolisme en France sous la Troisième République. Ce fut assez décisif pour ma vocation d’historien de la santé, ou des santés, et non pas de la médecine. Je me suis intéressé aux comportements d’alcoolisation et aux politiques à leur égard, plutôt que de chercher à étudier les conséquences de certaines maladies ou encore les médecins qui avaient pu être influents en la matière. J’ai donc choisi de faire une histoire populaire et une histoire sociale de ces comportements de consommation. L’alcool est un excellent révélateur de ces comportements à tous points de vue. Étudier une société par le fond du verre, cela permet un grossissement des faits sociaux. C’est un excellent outil, en quelque sorte, d’historicisation des faits sociaux. L’étude de l’alcool permet de faire converger quatre axes ou approches relatifs à l’histoire des comportements : le religieux, l’économique, le politique et le social. En étudiant chacune de ces facettes, on peut dire qu’on écrit une histoire totale au lieu d’une histoire parcellaire.

Entrevue avec Louise Bienvenue et Andréanne LeBrun

Par Noémie Charest-Bourdon

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Le colloque "Question sociale et citoyenneté" se tiendra à l'UQÀM du 31 août au 2 septembre 2016. Plus de détails ici.

Le colloque « Question sociale et citoyenneté » se tiendra à l’UQÀM du 31 août au 2 septembre 2016. Plus de détails ici.

Professeure titulaire au département d’histoire de l’Université de Sherbrooke et chercheure au Centre d’histoire des régulations sociales, Louise Bienvenue est spécialiste de l’histoire du Québec contemporain. Ses publications récentes abordent l’histoire du réseau de protection de la jeunesse aux XIXe et XXe siècles ainsi que l’histoire des collèges classiques. Elle complète présentement une enquête d’histoire orale auprès des anciens de Boscoville (1941-1997), un centre de rééducation pour mineurs. Depuis 2013, elle est aussi directrice de la Revue d’histoire de l’Amérique française.

Andréanne LeBrun est candidate au doctorat en histoire et chargée de cours à la Faculté d’Éducation de l’Université de Sherbrooke. Son mémoire de maîtrise analysait les différents modèles de citoyenneté et de participation politique enseignés dans les écoles du Québec entre 1943 et 1967. Avec le soutien du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et de la Fondation Trudeau, ses recherches doctorales explorent les représentations collectives de la fonction sociale de la jeunesse, et plus particulièrement de l’adolescence, dans les discours psychopédagogiques, médiatiques et politiques entre 1943 et 1985 au Québec[1].


Noémie Charest-Bourdon : Avant 1963, quelles sont les transformations du droit de vote au XXe siècle?

Louise Bienvenue : L’accès au suffrage avait connu un certain nombre d’élargissements depuis les débuts du système parlementaire. L’un des plus remarquables concerne sans doute l’abolition progressive du cens électoral, qui limitait l’accès aux ouvriers et autres petits salariés n’ayant pas de propriété foncière suffisante pour prouver leur compétence économique. Et puis, bien sûr, il y a le vote féminin qui survient, au Québec, assez tardivement en 1940. À bien des égards d’ailleurs, le débat sur le vote à 18 ans rappelle celui sur le suffrage féminin : nos recherches font ressortir plusieurs arguments qui se recoupent.

Andréanne LeBrun : Cela dit, malgré cette tendance générale à agrandir le corps électoral au cours du 20e siècle, l’histoire du vote au Québec et au Canada n’est pas toujours, vous vous en doutez, celle d’une marche irréversible vers une plus grande démocratie… Nous n’avons qu’à penser à la Loi des élections en temps de guerre qui retire en 1917 le droit de vote aux « objecteurs de conscience » (Mennonites, Doukhobors et néo-Canadiens originaires de pays non anglophones). Dans un autre ordre d’idées, lorsque le critère de possession est aboli au Québec en 1936, on observe toujours une certaine opposition au droit de vote des chômeurs. Le bien-fondé du suffrage universel est d’ailleurs remis en question dans les programmes scolaires officiels dans la province jusqu’en 1956, quoiqu’il s’agisse d’un courant qui appartient surtout aux années d’avant-guerre. C’est en raison de ce caractère dynamique et multidirectionnel du processus de négociation de la capacité citoyenne qu’il importe à notre sens de nous intéresser aux débats de société derrière les législations électorales et de faire ressortir l’action des individus pour conquérir ou préserver ce droit.

Entrevue avec Julien Prud’homme

Par Noémie Charest-Bourdon

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Le colloque "Question sociale et citoyenneté" se tiendra à l'UQÀM du 31 août au 2 septembre 2016. Plus de détails ici.

Le colloque « Question sociale et citoyenneté » se tiendra à l’UQÀM du 31 août au 2 septembre 2016. Plus de détails ici.

Julien Prud’homme est historien et se préoccupe des mutations de l’expertise et de ses usages, notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation. Chercheur associé au Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST), il travaille actuellement sur l’histoire des difficultés d’apprentissage, de l’autisme et de la déficience intellectuelle dans le Québec des XXe et XXIe siècles[1].


Noémie Charest-Bourdon : Parlez-nous d’abord un peu de votre parcours et de vos intérêts de recherche.

Julien Prud’homme : Je suis fondamentalement un historien des professions?; des professions de santé, de l’éducation et d’autres domaines, à partir desquels je me veux un historien de l’expertise au Québec entre les années 1940 et aujourd’hui. J’essaie de voir comment la figure de l’expert et la nature des expertises qui sont employées, particulièrement sur les gens et auprès des gens, évoluent dans le temps, d’où la communication que je présenterai au colloque. Dans celle-ci, je vais mettre en scène des experts qui agissent sur des personnes en difficultés, qui, par exemple, ont des difficultés d’ordre cognitives et comportementales, pour voir dans quelle mesure les personnes qui dérogent de la norme sont vues comme des objets d’expertise.

Entrevue avec Yves Denéchère

Par Noémie Charest-Bourdon

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Le colloque « Question sociale et citoyenneté » se tiendra à l’UQÀM du 31 août au 2 septembre 2016. Plus de détails ici.

Yves Denéchère, professeur à l’Université d’Angers et directeur adjoint du Centre de Recherches Historiques de L’Ouest, est un chercheur dont les travaux se situent au croisement entre l’histoire sociale et l’histoire des relations internationales. Depuis quelques années, ses investigations portent sur l’enfance en tant qu’enjeu en période de fin de guerre. Il s’implique également dans le programme de recherche EnJeu[x] de l’Université d’Angers, un programme pluridisciplinaire qui s’intéresse à l’histoire de l’enfance et de la jeunesse. Ce programme, qui s’échelonnera jusqu’en 2019, vise à développer des partenariats internationaux. Dans sa contribution au colloque, il se penchera sur une organisation française, l’Association Jeunesse, qui a agi pendant la guerre d’Algérie pour venir en aide aux enfants dans les rues d’Alger, mais qui avait également comme objectif de ramener ces enfants algériens en France pour en faire des citoyens. Il propose d’analyser les motivations idéologiques et biopolitiques de cette organisation et pour ce faire il met à profit des sources orales.

Les thématiques de la citoyenneté et de la mémoire sont au cœur des intérêts de recherche d’Yves Denéchère depuis le début de sa carrière. Que ce soit à travers le rôle des femmes françaises en relations internationales ou à propos de la circulation d’enfants et de réfugiés politiques suite à différents conflits militaires, ses travaux visent à documenter des dimensions souvent négligées de l’histoire politique et militaire et c’est d’ailleurs ce qui l’a mené à faire converger l’histoire sociale et l’histoire de la politique internationale. En s’intéressant aux guerres du second XXe siècle, il peut documenter ses recherches par des entrevues en plus des sources traditionnelles[1].


Noémie Charest-Bourdon : Décrivez-nous le parcours qui vous a mené à vous intéresser à l’enfance en contexte de guerre.

Yves Denéchère : J’ai commencé par faire de l’histoire très classique des relations internationales, en étudiant l’histoire des rapports entre la France et l’Espagne dans les années 1930. Je suis tombé sur l’histoire d’un homme qui m’a intrigué parce qu’il s’agit d’un des seuls ambassadeurs français à avoir été destitués pendant la guerre d’Espagne. J’en ai fait la biographie. Ce travail m’a mené à m’intéresser aux acteurs et aux personnalités dans les relations internationales. J’ai fait le constat qu’il y avait peu de femmes dans ces arcades diplomatiques et je me suis donc intéressé aux ambassadrices, puis aux femmes dans la construction européenne, là où elles semblaient plus nombreuses.

La liberté des uns.es et le pouvoir des autres. Lettre ouverte à l’administration de l’UQÀM

Par Anne-Marie Buisson, Noémie Charest-Bourdon, Philippe Desmarais, Martin Desmeules, Nancy Gagnon, Amélie Grenier, Catherine Larochelle, Annie Lyonnais, Benoit Marsan, Julien Mauduit, Pascal Motard, Camille Robert, Martin Robert, Cory Verbauwhede, étudiants.es affiliés.es au Centre d’histoire des régulations sociales (CHRS)

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Nous sommes des étudiant.e.s affilié.e.s au Centre d’histoire des régulations sociales (CHRS) situé au département d’histoire de l’ UQÀM. Nous rédigeons cette lettre à plusieurs mains afin de souligner notre attachement aux vertus de l’action collective. C’est la vision de la liberté de celui qui fut le directeur de notre Centre pendant près de vingt ans, l’historien et professeur émérite Jean-Marie Fecteau, décédé avant l’heure à l’automne 2012, qui nous pousse à écrire aujourd’hui.

La liberté que défendait Jean-Marie Fecteau, et dont nous sommes épris.e.s, n’a rien à voir avec le libéralisme qui aspire à nous gouverner sournoisement depuis le 19e siècle, en faisant miroiter l’idéal de l’émancipation, tout en nous enfermant dans la grande lutte du chacun.e pour soi. Elle est à mille lieues de l’individualisme qui a émergé à cette époque et qui se déploie actuellement dans les mesures d’austérité de gouvernements néolibéraux.

Cette liberté n’est pas la fausse liberté du libéralisme, qui laisse pour compte des pans entiers de la population. Elle est aux antipodes de la désolidarisation. Elle tend vers cette autonomie, aussi relative soit-elle, dont font actuellement preuve des personnes courageuses face aux agent.e.s du pouvoir qui les gouvernent.

Cette liberté doit être affirmée lorsque de puissants intérêts tentent de nous l’enlever en s’attaquant à nos acquis sociaux. En tant qu’universitaires, nous nous savons redevables vis-à-vis de celles et de ceux qui ont mené des luttes et qui continuent à défendre un projet de société ouvert, inclusif et empreint de justice sociale. Nous nous savons endetté.e.s autant envers ceux et celles qui défendent leurs idéaux en allant au front, qu’envers d’autres qui, de façon plus discrète, tentent de modifier les institutions de l’intérieur.

Cette liberté refuse de se soumettre aux règles dictées par celles et ceux qui s’opposent à l’égalité des droits et des chances, à la solidarité et à la distribution équitable des richesses. Elle ne peut que se ranger du côté des principes défendus par les étudiant.e.s qui refusent l’austérité actuelle, et dont certain.e.s sont menacé.e.s d’expulsion à vie par l’administration de l’ UQÀM.

Enfin, cette liberté qui nous est chère est au cœur même de la construction d’un savoir critique. Toute dérive autoritaire ne désigne pas seulement des boucs émissaires; elle étouffe petit à petit des espaces de liberté intellectuelle. En l’occurrence, un lieu où les étudiant.e.s sont effrayé.e.s par l’administration en raison de leurs convictions politiques est tout le contraire de ce qu’une université qui prône l’ouverture d’esprit doit être. La possibilité d’une recherche et d’un enseignement critiques de la société actuelle et de l’orientation politique qu’elle prend est gravement mise à mal dans ces conditions.

C’est pour ces raisons que nous dénonçons les mesures inouïes et draconiennes prises par l’administration de notre université. Nous sommes consterné.e.s et inquièt.e.s qu’on en soit arrivés là. L’autoritarisme dont fait actuellement preuve l’administration de l’ UQÀM participe à l’escalade des tensions et laisse imaginer les pires scénarios d’avenir.

L’envoi simultané à des étudiant.e.s militant.e.s d’avis de convocation à un processus disciplinaire d’exception, pour des faits allégués remontant parfois à près de deux années, au moment même du déclenchement d’une grève étudiante à l’ UQÀM, porte à croire que leur sacrifice est un instrument politique. Chaque nouveau graffiti sur les murs de notre institution deviendra-t-il un prétexte pour durcir les réprimandes envers les étudiant.e.s et entamer des démarches dont les présentes menaces d’expulsion ne seraient que le début?

Les étudiant.e.s sont en grève avant tout parce que notre société se fait voler ses idéaux dépassant les aspirations personnelles de chacun.e, ces rêves communs qui nous rattachent au collectif et qui font marcher des milliers de personnes dans la rue en direction d’un monde qu’ils et elles espèrent plus juste.

Les étudiant.e.s sont en grève avant tout pour nous rappeler l’importance de préserver ces liens qui nous unissent et pour prévenir leur dissolution. Face à ces nobles aspirations, que fait leur université? Au lieu d’en être fière et de s’en inspirer, elle cherche à faire taire le cri de celles et de ceux qui risquent le bon déroulement de leurs études par solidarité et pour un avenir commun.

Les menaces d’expulsion qui pèsent présentement sur nos collègues concernent toute la communauté de l’ UQÀM. Quelles valeurs notre institution tant aimée veut-elle incarner? La faculté de juger, l’esprit critique, la générosité et la vision à long terme? Ou bien la phobie panique et le désir impératif d’imposer l’ordre à tout prix? Ne sous-estimons pas la gravité des mesures que l’administration tente d’imposer à nos collègues : les expulsions envisagées sont la peine capitale du monde éducatif.

La dérive sécuritaire qui s’installe à l’ UQÀM détourne l’attention de toute la communauté des véritables enjeux qui devraient l’unir : les coupures, la privatisation de l’éducation et l’attaque à la collégialité interne à l’université, et par ce fait même à notre liberté académique toujours fragile. Le seul qui bénéficie sur toute la ligne de ce règne des divisions, le seul qui profite du fractionnement et du ressentiment qui traverse notre communauté, c’est le gouvernement et son projet marchand délétère pour l’esprit et le sens de la mission de notre institution.

Si ces expulsions ont lieu, il sera trop tard pour revenir en arrière et ce sombre précédent fera partie de l’histoire de notre université et de la répression des mouvements étudiants au Québec. Il peut encore en être autrement. Les menaces qui pèsent sur nos collègues peuvent encore être retirées et les expulsions évitées. Il existe encore d’autres dénouements possibles. C’est au nom de ces autres possibles que nous invitons l’administration à se raviser et à se rengager sur la voie du projet de société censé s’incarner dans notre université publique et qui en est la véritable vocation, n’en déplaise au gouvernement.

Ont appuyé cette lettre (en date du 9 avril 2015)[1]

  • Pascal Scallon-Chouinard, doctorant et chargé de cours en histoire, Université de Sherbrooke et Université du Québec à Rimouski
  • Olivier Guimond, candidat à la maîtrise en histoire, Université de Sherbrooke
  • Mathieu St-Hilaire, maîtrise en histoire, Université de Sherbrooke
  • Tamara Guillemette, baccalauréat en histoire, Université de Sherbrooke
  • Anne Catherine Bélanger-Catta, candidate à la maîtrise, Université de Sherbrooke
  • Patrick Blais, candidat à la maîtrise en histoire, Université de Sherbrooke
  • Olivier Bérubé-Sasseville, candidat au doctorat en histoire, Université du Québec à Montréal
  • Andrée-Anne Côté, professeure, Cégep de Matane
  • Thomas Vennes, baccalauréat en histoire, Université du Québec à Montréal
  • Mauricio Correa, doctorant en histoire, Université de Sherbrooke
  • Frédérik Leclerc, doctorat en études urbaines et touristiques, Université du Québec à Montréal
  • Benoît Saulnier-Tremblay, candidat à la maîtrise pour analyste de gestion urbaine, École nationale d’administration publique
  • Dominique Martin, candidate à la maîtrise en histoire, Université du Québec à Montréal
  • Christine Chevalier-caron, candidate à la maîtrise en histoire, Université du Québec à Montréal
  • Jean-Sébastien Chamberland Pozniak, maîtrise en Science politique, Université du Québec à Montréal
  • Noémie Croteau, graduée du baccalauréat en histoire de l’art, Université du Québec à Montréal
  • Charles Guay-Boutet, candidat à la maîtrise en sociologie, Université du Québec à Montréal
  • Louis-Charles Lacroix, baccalauréat en intervention sportive, Université Laval
  • Antoine Brousseau-Desaulniers, candidat à la maîtrise en histoire, Université du Québec à Montréal
  • Bernard Ducharme, docteur en histoire et études romanes, Université de Montréal et Université Paul-Valéry-Montpellier III
  • Olivier Arsenault-Dionne, baccalauréat en art visuel et médiatique, profil création, Université du Québec à Montréal
  • Clémence Renaud, baccalauréat en arts visuels, Université Concordia
  • Jonathan Larouche, baccalauréat en muséologie, Université du Québec à Montréal
  • Cloé Caron, étudiante au doctorat en histoire, Université du Québec à Montréal
  • Pierre Lavoie, étudiant au doctorat en histoire, Université de Montréal
  • François Marcil, bachelier en histoire, Université du québec à Montréal
  • Siegfried L. Mathelet, post-doctorant en philosophie, Université du Québec à Montréal, et coordonnateur à la recherche scientifique, Chaire UNESCO-UQÀM sur les fondements philosophiques de la justice et de la démocratie
  • Emilie Malenfant, candidate au doctorat en histoire avec concentration de troisième cycle en études féministes, Université du Québec à Montréal
  • Maxime Soutière-Kucharski, candidat au doctorat en science politique, Université du Québec à Montréal
  • Frédéric Côté Garand, étudiant à la maîtrise en histoire, Université du Québec à Montréal
  • Agnès Domanski, candidate au doctorat en littérature française, Université Mcgill
  • Diane Gendron, professeure de philosophie, Collège de Maisonneuve
  • Catherine St-André, candidate à la maîtrise en histoire, Université du Québec à Montréal
  • André Lacombe-Gosselin, ex-professionnel retraité, membre fondateur du Cégep F.-X. Garneau, Québec 1969-1995
  • Claire Garnier, doctorante en histoire, Université de Montréal
  • Jean-François Veilleux, étudiant à la maîtrise en philosophie à l’Université du Québec à Trois-Rivières et membre du C.A. de la SSJB-Mauricie
  • Andréane Audy-Trottier, docteure en littérature, Université du Québec à Trois-Rivières
  • Caroline Trottier-Gascon, maîtrise en histoire, Université de Montréal
  • Anaïs Héli-Martel, candidate à la maîtrise en histoire, Université de Montréal
  • Patrick Noël, chargé de cours en histoire, Université du Québec à Rimouski et Université Laval
  • Maxime Banel, étudiant au baccalauréat en histoire, Université de Montréal
  • Martin Petitclerc, professeur d’histoire, Université du Québec à Montréal
  • L’association des étudiant-e-s de littérature française inscrits aux études supérieures de l’Université McGill (ADELFIES-McGill)

[1] Pour appuyer cette lettre, merci de laisser votre nom et votre affiliation dans un commentaire un peu plus bas, ou de contacter les auteurs à l’adresse suivante : catherine.larochelle@yahoo.ca.

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