Du nouveau à HistoireEngagee.ca!

Publié le 17 août 2017

Le comité éditorial

L’équipe de la revue HistoireEngagee.ca a profité de l’été pour préparer sa rentrée 2017-2018 et développer de nouvelles collaborations qui lui permettront, sans aucun doute, d’offrir aux lectrices et aux lecteurs un contenu approfondi et encore plus diversifié. En ce sens, tant le comité éditorial que l’équipe de collaboratrices et de collaborateurs se sont enrichis de nouveaux membres. Avec leurs expertises respectives et leur vaste expérience en rédaction et en publication, ces « recrues » permettront de relancer et de dynamiser certains de nos dossiers thématiques, entre autres ceux portant sur l’éducation, sur les femmes et sur les afro-Amériques; ils contribueront également à développer de nouveaux projets qui viseront à éclairer, à l’aide d’une perspective historienne, des événements, des enjeux et des questions liés à l’actualité politique et socioculturelle du Québec, du Canada et de la scène internationale. Nous souhaitons ainsi la bienvenue à Catherine Larochelle et à Vanessa Blais-Tremblay, qui ont intégré le comité éditorial, ainsi qu’à Bocar Niang et à Pierre Désiré, qui ont quant à eux rejoint à l’équipe de collaboratrices et de collaborateurs.



Catherine Larochelle termine présentement un doctorat en histoire à l’Université de Montréal. Sa thèse porte sur la construction rhétorique et les usages pédagogiques de l’altérité à l’école québécoise au XIXe siècle. Dans ses recherches, Catherine explore les discours et les idéologies impérialistes, racistes, orientalistes et genrées transmis par le système scolaire québécois aux XIXe et XXe siècles. Ses intérêts de recherche croisent l’histoire de l’enfance et de la jeunesse, l’histoire de l’orientalisme et de l’imaginaire impérial du Québec/Canada, l’histoire coloniale, les représentations des peuples autochtones et l’histoire du missionnariat canadien-français. Elle affectionne particulièrement la théorie, les approches critiques et les innovations méthodologiques.

Vanessa Blais-Tremblay est candidate au doctorat en Musicologie et en Études des Femmes à l’Université McGill, et violoniste dans plusieurs ensembles de musiques populaires. Elle s’intéresse aux questions d’identité, d’historiographie et de genre musical dans la musique canadienne des XXe et XXIe siècles. Vanessa a plusieurs publications à son actif et a présenté ses travaux de recherche dans de multiples conférences internationales et interdisciplinaires ainsi que dans des contextes de « musicologie publique. » Elle est présentement chargée de cours en Histoire de la Musique à l’Université McGill et termine sa dissertation, qui porte sur les rôles que les femmes ont joués durant l’âge d’or du jazz à Montréal (1925-1955).

Bocar Niang est depuis 2014 doctorant en histoire à l’Université de Sherbrooke. Il a assumé ces dernières années des charges de cours en communication organisationnelle à l’Université de Dakar ainsi que sur l’histoire contemporaine africaine à l’UQAM. Passionné d’histoire et de communication, les deux facettes de sa formation universitaire, il s’est spécialisé depuis sa maîtrise dans l’étude des médias. Il s’intéresse en particulier à leur rôle et à leur impact sur la formation et l’évolution des États-nations en Afrique. Cet intérêt pour l’histoire et le rôle des médias se justifie en partie par le profil professionnel de Bocar. Ancien journaliste, il a collaboré à plusieurs publications africaines, françaises et canadiennes. Il travaille également depuis neuf ans dans une entreprise canadienne spécialisée en évaluation et en veille médiatiques.

Pierre Cras est titulaire d’un doctorat de civilisation américaine de l’Université Paris III – Sorbonne Nouvelle avec une double spécialité en études africaines-américaines ainsi qu’en cinéma. Ses recherches portent sur les productions culturelles populaires nord-américaines – comics, films d’animation, lithographies… – et se situent au croisement de l’histoire culturelle, de la civilisation et des études cinématographiques. Le fil conducteur de son travail consiste à envisager les « artefacts culturels » filmiques et plus généralement visuels comme outils de compréhension de l’histoire des sociétés humaines. Ces dernières années, Pierre Cras a tenté d’analyser les processus de création et de diffusion des représentations archétypales, caricaturales et stéréotypées des Noirs.es à travers le médium du film d’animation, puis à souligner l’apport transnational – notamment européen – de l’imagerie présente dans l’imaginaire collectif américain des XIXe et XXe siècles.