Du nouveau à Histoireengagée.ca!

Publié le 1 avril 2019

Par le Comité éditorial

L’équipe d’histoireengagée.ca est heureuse de vous annoncer l’arrivée de trois nouveaux membres sur le comité de rédaction de la revue. Nous désirons donc souhaiter la bienvenue à Mazarine Lainé, Amadou Ghouenzen Mfondi et Susanne Commend, et vous les présenter. La diversité de leurs expériences et de leurs compétences respectives enrichira assurément le contenu de notre plate-forme!

Candidate à la maitrise en service social à l’Université d’Ottawa, Mazarine Lainé travaille présentement sur un mémoire portant sur les violences envers les femmes autochtones en contexte québécois. Détentrice d’un baccalauréat en criminologie complété à la même université, elle analyse les réalités contemporaines en réinterrogeant le passé selon une posture féministe postcoloniale, intersectionnelle et antiraciste. Elle s’intéresse également aux représentations des subalternes dans les récits historiques dominants. Elle occupe présentement le poste de coordonnatrice au sein du Collectif de recherche sur les migrations et le racisme (COMIR) à l’Université d’Ottawa. Elle est aussi membre du Collectif de recherche féministe anti-violence (FemAnVi) à l’Université d’Ottawa et du Réseau québécois en études féministes (RéQEF).

Historien de formation et diplômé de l’université de Yaoundé 1 au Cameroun, Amadou Ghouenzen Mfondi s’intéresse à l’épistémologie et à la philosophie de l’histoire. Depuis plusieurs années, son principal objet d’étude est la tragédie dans l’accomplissement des sociétés humaines. Il suit  actuellement un programme doctoral interdisciplinaire à l’école d’études des conflits de l’université Saint-Paul à Ottawa. Ses recherches portent sur des questions d’exclusion, de marginalité, de violence et de crimes de masse perpétrés contre l’altérité au nom des idéologies racistes, ethniques ou religieuses. En effet, il accorde une attention particulière aux conflits identitaires dans les sociétés pluriculturelles. S’appuyant  sur un cadre de référence ouvert il explore dans une perspective comparative les tensions identitaires et la crise de l’hétérogénéité socioculturelle qui agitent le Cameroun et le Canada en tant que pays multiculturels. L’objectif étant de dégager dans ces deux sociétés les régularités qui les unissent dans une même trame de conflictualité et les singularités qui attachent chacune d’elles à son contexte politique et sociohistorique.

Susanne Commend est chercheuse postdoctorale à l’Institut d’études féministes et de genre de l’Université d’Ottawa. Elle a complété une thèse de doctorat en 2018 à l’Université de Montréal sur l’histoire des enfants handicapés au Québec (1920-1990). Campée dans le courant multidisciplinaire des études critiques du handicap, sa recherche est portée par un double engagement à la fois intellectuel et social qui vise à documenter les préjugés et les mécanismes de discrimination – ou  capacitisme – de la société à l’égard des personnes en situation de handicap. En vue de faire la promotion de l’histoire «hors des murs» universitaires, elle a aussi collaboré à la mise en valeur des archives de Radio-Canada auprès du grand public. Elle s’intéresse notamment à l’histoire de l’enfance, de la santé et de l’éducation et a publié une monographie sur les 140 ans d’un institut de réadaptation en déficience visuelle.

Nous vous profitons aussi de cette annonce pour souligner le départ de Bernard Ducharme, Mathieu Arsenault et Maurice Demers. Merci à vous trois pour votre contribution à histoireengagée.ca, vos connaissances et votre travail ont grandement contribué au rayonnement de la revue. Bonne chance dans vos nouveaux projets et défis!