Comité éditorial

Benoit Gaudreault est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en histoire, tous deux obtenus à l’Université de Montréal. Dans son mémoire, il étudie les représentations des Premiers Peuples dans les manuels scolaires (1920-1960) et le colonialisme d’occupation (settler colonialism). Outre ces deux champs de recherche, Benoit se passionne également pour l’histoire de l’enfance et des enfants, historiographie qu’il mobilise d’ailleurs dans son mémoire. Toujours en quête de la voix des enfants dans les archives, il cherche à savoir ce que ces acteurs historiques ont eux aussi à dire du monde qui les entoure ! Benoit s’intéresse finalement à la façon dont les récits historiques nationaux sont racontés aux plus jeunes de notre société.

Formé aux Université Queen’s et McGill, Thomas Wien a enseigné l’histoire de la Nouvelle-France et du monde atlantique moderne, ainsi que l’historiographie à l’Université de Montréal jusqu’à sa retraite fin 2022. Après avoir consacré sa thèse à l’histoire rurale, il s’est intéressé et s’intéresse encore à celle des circulations – de biens, de personnes, d’informations, de représentations – dans le monde atlantique français. Et au-delà : son principal projet actuel vise les échanges de toute sorte entre l’Europe centrale et la Nouvelle-France. C’est dans ce cadre qu’il travaille actuellement à éditer en français le récit de voyage du tonnelier, marchand et écrivain franconien Johann Peter Reichart (1702-1755). D’autres travaux explorent l’interface entre histoire et historiographie, hier et aujourd’hui.

Eve-Marie Lampron est professeure associée à l’Institut de recherches et d’études féministes de l’UQAM. Titulaire d’un doctorat et d’une maîtrise en histoire (Université de Montréal) ainsi que d’un baccalauréat en histoire (UQAM), ses travaux s’ancrent dans l’histoire culturelle et politique de l’Europe moderne et contemporaine, particulièrement aux XVIIIe et XIXe siècles. Spécialiste des relations entre femmes et des mouvements (proto)féministes du XVIIIe siècle à nos jours, elle a fait paraître l’ouvrage Les relations entre autrices en France et en Italie : ‘Soutenir la cause des femmes auteurs’ (Brill, 2022). Elle a également publié sur les pédagogies de l’enseignement supérieur, la recherche partenariale et la coconstruction des connaissances entre universitaires et groupes de la société civile.

Détentrice d’un Ph. D. en études du religieux contemporain de l’Université de Sherbrooke, d’un doctorat en pharmacie et d’une maîtrise en philosophie de l’Université Libanaise, Hanaa Sfeir est professeure à temps partiel à la faculté de théologie de l’université St Paul – Ottawa, et chargée de cours à l’université de Sherbrooke – Québec. Ses intérêts de recherche portent sur la dialectique de l’unité divine et de la multiplicité de la création suivant les perspectives philosophiques, psychanalytiques et théologiques. Elle travaille sur des projets de recherche diversifiés : Dialectique de l’unité divine et de la multiplicité de ses manifestations ; Théologie francophone au Canada ; Le catholicisme dans l’imaginaire collectif des sherbrookois ; Cosmologies culturelles et religieuses, le concept de la Trinité en philosophie et en théologie, etc. Elle est membre chercheure du SoDRUS (Centre de recherche Société, Droit et Religions de l’Université de Sherbrooke) et membre de l’Institut d’étude et de recherche théologique en interculturalité, migration et mission (IERTIMM), Québec, Canada. Elle est également membre de la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées au Centre de recherche sur le vieillissement, CIUSSS de l’Estrie-CHUS. Elle est aussi affiliée au Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke.

Bénédict Nguiagain-Launière est historienne et sociologue de formation. Elle est titulaire d’une maîtrise en histoire appliquée et d’un doctorat en sociologie de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). Son projet de recherche doctorale portait sur la construction de l’expérience sociale des Canadien-nes de seconde génération issu-es de l’Afrique subsaharienne à Montréal.
Actuellement chercheuse à l’Observatoire des communautés noires du Québec et professionnelle de recherche à l’Université de Sherbrooke, elle cumule également une expertise en tant que consultante en recherche et développement. Son engagement se traduit par une approche ancrée dans les réalités et perspectives des communautés avec lesquelles elle collabore.
Ses recherches s’articulent autour de thématiques telles que l’immigration, la discrimination, la décolonisation et la décolonialité, le racisme systémique ainsi que l’inclusion sociale et économique des personnes racialisées, avec un intérêt particulier pour les communautés afrodescendantes au Canada et au Québec.
Son expertise couvre la sociologie de l’immigration, l’histoire afro-canadienne et l’étude du racisme antinoir. Elle privilégie une approche de recherche-action participative, qui favorise des projets par, pour et avec les communautés concernées, afin de produire des savoirs ancrés dans les réalités vécues et porteurs de transformation sociale.

À la suite d’études en littérature et en scénarisation cinématographique à l’Université du Québec À Montréal, Quentin Castellano a travaillé une dizaine d’années dans le monde du cinéma, que ce soit en production ou dans l’équipe de multiples festivals montréalais. Réalisateur à ses heures perdues, c’est un projet de film de fiction qui l’amène à s’intéresser à l’histoire du Québec contemporain ainsi qu’à l’étude des extrêmes droites. Ces recherches ravivent une flamme, le renvoyant sur les bancs de l’université Laval dans le cadre d’un baccalauréat multidisciplinaire en sociologie et science politique avec le but de poursuivre aux cycles supérieurs. Aujourd’hui, il cherche à concilier ses compétences médiatiques et numériques avec son retour dans la vie académique

Enseignant d’histoire-géographie au secondaire, Francis Abud a été formé en pédagogie à l’Université McGill dans un programme de maîtrise qualifiante. Il est aussi titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en histoire obtenus à l’Université de Montréal. Ses recherches ont porté la politique des nationalités du Second Empire français et comment ce discours politique a été instrumentalisé pour justifier l’expansion de l’influence française dans le monde. Son métier d’enseignant lui a permis de travailler dans des milieux scolaires variés allant de Montréal au Nunavik en passant par la Basse-Côte-Nord. Ses recherches et ses études se concentrent maintenant sur la didactique de l’enseignement de l’histoire au secondaire ainsi que sur le développement de méthodes efficaces d’enseignement via la TÉLUQ.

Catherine Larochelle est professeure au département d’histoire de l’Université de Montréal depuis 2018. Elle est l’autrice des livres Marie-Louise et les petits Chinois d’Afrique (Mémoire d’encrier, 2024), School of racism. A Canadian History – 1815-1930 (University of Manitoba Press, 2023) et L’école du racisme. La construction de l’altérité à l’école québécoise (1830-1915) (Presses de l’Université de Montréal, 2021). Membre du Centre d’histoire des régulations sociales et administratrice de la Fondation des archives et du patrimoine religieux du Grand Montréal, ses recherches actuelles portent sur l’histoire de l’Œuvre de la Sainte-Enfance au Canada.

Samia Dumais est étudiante au doctorat en histoire à l’Université Concordia, et détient un baccalauréat et une maîtrise en histoire de l’Université du Québec à Montréal. Elle travaille sur l’histoire afro-canadienne dans la seconde moitié du vingtième siècle et se penche sur les expériences et représentations des communautés afrodescendantes et immigrantes au sein des structures étatiques québécoises et canadiennes. Membre du comité éditorial de la revue HistoireEngagée.ca depuis août 2022, Samia Dumais a travaillé pour une variété de projets de recherche pancanadiens et québécois féministes, antiracistes et historiques . Elle est présentement archiviste pour l’organisme communautaire afro féministe Harambec et chercheuse en résidence au Centre d’histoire orale et de récits numérisés (CHORN).

Camille Robert est historienne, chercheuse postdoctorale à l’Université Concordia et chargée de cours à l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches actuelles portent sur les mobilisations associatives et syndicales des infirmières d’origine caribéenne et philippine au Québec. Dans le cadre de sa thèse, elle s’est intéressée aux expériences des travailleuses de l’éducation et de la santé face au tournant néolibéral de l’État québécois. En 2017, elle a publié Toutes les femmes sont d’abord ménagères. Histoire d’un combat féministe pour la reconnaissance du travail ménager aux Éditions Somme toute. Elle a également codirigé, avec Louise Toupin, l’ouvrage collectif Travail invisible. Portraits d’une lutte féministe inachevée, paru en 2018 aux Éditions du remue-ménage. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Labour/Le Travail et collabore régulièrement avec plusieurs médias et organismes.
Ancien.ne.s membres
- Christine Chevalier-Caron
- Ruth Stacy Emmanuel
- Florence Prévost-Grégoire
- Amadou Ghouenzen Mfondi
- Mat Michaud
- Gustavo Salinas
- Jonathan Lainey
- Emmanuel Précourt-Sénécal
- Kharoll-Ann Souffrant
- Adèle Claperton-Richard
- Pascal Scallon-Chouinard
- Philippe Néméh-Nombré
- Mazarine Lainé
- Susanne Commend
- Bernard Ducharme
- Mathieu Arsenault
- Maurice Demers
- Stéphanie Lanthier
- Olivier Bérubé-Sasseville
- Philippe Volpé
- Alexandre Lanoix
- Marcela Neagu
- Marc-André Robert
- Stéphanie O’Neil
- Simon Jolivet
- Olivier Côté
- Julien Massicotte
- Valérie Lapointe-Gagnon
- Stéphane Savard
Ancien coordonnateur universitaire : Martin Pâquet