Par Martin Lavallée, étudiant à la maîtrise en histoire à l’UQÀM
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Pancarte contre la marchandisation de l’université aperçue lors de la manifestation nationale contre la hausse des droits de scolarité le 22 mars 2012 (Crédit photo : Pascal Scallon-Chouinard)
Dans le débat qui fait toujours rage sur la hausse des droits de scolarité, un aspect important de l’enjeu de cette hausse est peu discuté sur la place publique, malgré le fait qu’il semble que cet aspect soit fondamental pour le gouvernement de Jean Charest. En effet, de l’aveu même de notre gouvernement, un des enjeux de cette hausse des droits de scolarité consiste à permettre aux universités québécoises d’atteindre un niveau de ‹‹classe mondiale››. Par contre, notre gouvernement est avare de détails sur ce qu’il entend par là. Il nous semble pourtant indispensable de connaître les objectifs qu’il vise afin de légitimer cette hausse qui semble, à première vue, injustifiable lorsqu’on sait qu’elle affectera l’accessibilité de certains étudiants québécois. Qu’est-ce qu’une université de classe mondiale? Pour qui et pourquoi?